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ACTUALITÉS - 18/11/2020

Pièce automobile d'occasion : encore un gros gisement à explorer

ARGUS PRO

Depuis trente ans, aller s’approvisionner dans une casse pour réparer son véhicule ou utiliser une pièce technique en échange standard est d’usage dans la réparation. Mais depuis août 2015 et la fameuse loi Royal relative à la transition énergétique, les pièces issues de l’économie circulaire (Piec) pour la remise en état d’un véhicule disposent d’un cadre légal. Sans compter que, depuis 2015, entre décrets et arrêtés, la loi a subi quelques ajustements. In fine, depuis le 1er avril 2019, les réparateurs sont enfin fixés sur la façon dont ils doivent informer le client de son droit à opter pour des Piec dans le cadre d’une réparation de son véhicule. « La loi, aujourd’hui, n’oblige pas à faire un devis spécifique à la Piec, mais à informer l’automobiliste que le réparateur peut faire un devis en pièce d’occasion. Et c’est l’automobiliste qui décide, explique Johan Branca, directeur d’Opisto, site Internet spécialisé dans la pièce d’occasion. Si le garagiste ne tient pas ce rôle d’informateur, pour le moment, il ne risque pas grand-chose, car le décret a été retiré dans l’arrêté du 1er avril 2019. Le risque, c’est un simple rappel à la loi s’il a un contrôle de la part de la DGCCRF [répression des fraudes]. »